Astride et Priscilla : interview croisée

Judo : les actualités du judo en France et dans le monde / Interview / mercredi 17 avril 2013 /


L’une, Priscilla, est la numéro un française des moins de 52kg et l’autre, Astride, est l’une des juniors prometteuses de cette même catégorie. Rencontre avec les sœurs Gneto.

Est-ce que c'est plus dur de combattre ou de regarder combattre ta sœur ?
Priscilla Gneto : De la regarder combattre c'est horrible, affreux. Toute la semaine des championnats de France juniors j'ai stressé, la veille c'était encore pire et le matin j'en parle même pas. C'était un mauvais moment à passer.
Astride Gneto : La regarder combattre, je stresse beaucoup plus, j'ai peur qu'elle perde. Les JO c'était la plus longue journée de ma vie.

Comment es-tu durant ses combats ?
PG : Je suis hyper crispée, j'ai peur qu'elle tombe. J'essaye d'intérioriser mais je ne peux pas m'empêcher d'être bruyante. Quand elle gagne, c'est une délivrance, et lorsqu'elle perd j'essaye de la rebooster de ne pas lui montrer que je suis triste pour elle.
AG : Quand elle combat je stresse tellement que je me mets à me ronger les ongles. Heureusement depuis les JO ils ont repoussé, mais là il y les Europe qui arrivent...

Est-ce que tu pourrais combattre contre elle ?
PG : Non c'est impossible, j'espère que ça n'arrivera jamais. Déjà rien qu'en randori, je rigole, je ne veux pas lui faire mal, c'est ma petite sœur quoi !
AG : Non, non je ne pourrais pas combattre contre ma grande sœur. Déjà je n'arriverai pas à être sérieuse et puis notre mère... elle le prendrait vraiment mal.

Pour ne pas la rencontrer tu pourrais faire un gros régime ou une grosse prise de poids ?
PG : Oui une grosse prise de poids, sans problème !
AG : Plutôt la prise de poids, parce que le gros régime non merci ! De toute façon on sait qu'il y en a une qui va devoir monter, mais on ne sait pas encore laquelle !

 



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