2,9 millions de pertes pour le judo français
Judo : les actualités du judo en France et dans le monde / FFJDA / samedi 13 juin 2020 / source : alljudo
Dans sa dernière newsletter adressée aux présidents de comité et de ligue, La Fédération Française de Judo annonce une nouvelle chute des licences pour la saison 2019-2020 : 11 645 licences en moins, soit l'équivalent d'un comité comme celui de Paris, et une perte que l'on peut chiffrer à un total de 2,9 millions d'euros.
En cette année de crise sanitaire, une perte de 11 645 licences pourrait paraître anodine mais malheureusement elle ne l'est pas.
En préambule, il faut rappeler que l'impact économique à ce jour du Corona Virus sur le nombre de licences est en fait relativement faible puisque la majeur partie des achats de licences s'effectue entre septembre et décembre. La prochaine rentrée 2020/2021 nous éclairera sur l'impact économique réelle de la pandémie.
L'impact de la perte des 11 645 licences
En revanche l'impact économique de cette nouvelle baisse (perte de 50 000 licences en quatre ans), est bien réel. En termes d'achat de licences cela représente pour cette saison un manque à gagner de 465 800 euros qui plombe le budget fédéral et en ricochet celui de tous les comités.
Pour les clubs, avec une cotisation moyenne estimée à 160 euros, la perte globale avoisine les 1,9 millions d'euros.
Enfin, en tenant compte des dépenses afférentes à l'activité (kimono, ceinture, zooris...), et avec un panier moyen annuel de 50 euros par judoka*, cela représente 580 000 euros de pertes pour les équipementiers du judo, ceux-là même qui sponsorisent les clubs et les comités.
Au total ce sont donc 2,9 millions d'euros qui ne rentreront pas dans les caisses des différents acteurs du judo cette année.
Les acteurs de l'économie du judo
L'économie du judo représente tous les acteurs qui vivent complètement ou en partie grâce aux revenus du judo et de ses adhérents. Parmi les acteurs on peut citer :
- Les professeurs de judo
- Les cadres techniques
- Les salariés de la Fédération
- Les arbitres
- Les athlètes de haut-niveau
- Les équipementiers du judo (adidas, Décathlon, JD Sports, Mizuno, Fighting Films ...)
- Les salariés qui fabriquent des kimonos en Chine,au Pakistan ...
- Les boutiques (physique ou en ligne) de vente d'articles de judo
- Les journalistes
- Les constructeurs de dojos
- Le secteur de l'immobilier qui vendent ou louent des salles
...
Chantage à l’injection génique sur les gamins dès 12 : pas de judo pour nous 3 cette année.Il y en a pour dire qu'ils sont contents d'empoisonner les gosses, avec des molécules génétiquement bidouillées ou des cure-pifs tous les 3 jours. C'est encore pire que pour les premiers confinements
La baisse des licences depuis 4 ans, si ce n'est plus, n'est pas dû au Covid-19...Il faudrait un renouveau à la Federation avec des gens avec un regard neuf , motivés et passionnés. Il faudra bien choisir lors de la prochaine AG élective de la FFJudo, encore faut-il que les présidents de ligues (il me semble) soient connectés à la réalité du terrain et à l'écoute de leurs clubs.
les vrais acteurs du judo français se sont les clubs ruraux ou de villes moyennes composés de vrais bénévoles qui utilisent leur temps et souvent leur argent pour faire tourner les clubs et financer la Fédération avec des licences hors de prix
En attendant, il manque de la réactivité sur nos sites officiels depuis l'allocution de Macron le dimanche 14 juin quant à la pratique du judo.
et bien avec un tel bilan catastrophique ..... JLR oserait quand même pas se représenter ?