Van Snick : l’échantillon B est positif

Judo : les actualités du judo en France et dans le monde / Article / jeudi 5 decembre 2013 /


L'analyse de l'échantillon B a confirmé que la judoka belge Charline Van Snick était positive à la cocaïne lors des derniers Mondiaux de judo à Rio de Janeiro.

Le laboratoire antidopage de Montréal, qui avait décelé la présence de cocaïne (au taux infime de 276 nanogrammes par millilitre) dans les urines de Charline Van Snick prélevées lors des derniers championnats du monde, a procédé à la contre-expertise le 19 novembre. Le résultat de ce contrôle s'est avéré être lui aussi positif, sans que les doses n'aient pour l'instant été révélées.

Suite à l'annonce de son contrôle positif, Charline Van Snick a toujours nié avoir consommé de la cocaïne. Elle risque pourtant de perdre sa médaille de bronze des Mondiaux 2013 et d'être suspendue pour une durée de deux ans. En compagnie de son avocat Jean-Luc Flagothier elle tentera de faire diminuer la sanction lors d'une entrevue avec la Fédération Internationale de Judo prévue le 14 décembre prochain.

Sur sa page Facebook la judoka belge a publié le commentaire suivant le 1e décembre :
« Sans grande surprise, l'analyse de l'échantillon B a confirmé le résultat de l'échantillon A. Malheureusement, la presse a été au courant avant moi de cette information.
Souvenez-vous : je me suis fait analyser volontairement les cheveux. Il a été prouvé que je n'étais pas consommatrice mais qu'on retrouvait des traces infimes sur la période fin août 2013. La teneur en métabolites est tellement faible que ça n'a pas pu influencer ma performance. Elle est 200 fois plus faible que la dose dite de 'consommation'.
Pour l'agence mondiale antidopage, il n'existe pas de seuil : s'il y a une trace, l'athlète est considéré comme dopé ! Maintenant, c'est à la IJF de se positionner et d'établir la gravité des faits, de juger l'athlète.
En conclusion, cette nouvelle ne change rien à ma ligne de défense et me confirme que j'ai bel et bien été exposée involontairement à la cocaïne.
Reste à définir où, quand et comment ??? »



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